Beaux Arts : Courants artistiques. Du classicisme au réalisme.

Classicisme et néoclassicisme

Souci et de représenter le réel et de l’idéaliser. Référence : l’antiquité.

Importance du dessin. La couleur s’y ajoute par couches transparentes successives qui opacifient et créent les couleurs (technique du glacis).

Raphaël (1483-1520)

Madonne aux oeillets (1506-1507)

Léonard De Vinci (1452-1519)

La Joconde ou Portrait de Mona Lisa (1503-1506)

La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne (débuté en 1501, laissé inachevé à la mort du peintre en 1519)

Michel Ange (1475-1564)

Plafond de la Chapelle Sixtine : Création de l’Etre Humain  (1535-1541)

Pieta (1499)

Johann Vermeer (1632-1675)

L’atelier du Peintre ou L’Art de la peinture, vers 1665-1666

Vue de Delft, vers 1660-1661

« … un critique ayant écrit que dans la Vue de Delft de Ver Meer (prêté par le musée de La Haye pour une exposition hollandaise), tableau qu’il adorait et croyait connaître très bien, un petit pan de mur jaune (qu’il ne se rappelait pas) était si bien peint, qu’il était, si on le regardait seul, comme une précieuse œuvre d’art chinoise, d’une beauté qui se suffirait à elle-même, Bergotte mangea quelques pommes de terre, sortit et entra à l’exposition. Dès les premières marches qu’il eut à gravir, il fut pris d’étourdissements. Il passa devant plusieurs tableaux et eut l’impression de la sécheresse et de l’inutilité d’un art si factice, et  qui ne valait pas les courants d’air et de soleil d’un palazzo de Venise, ou d’une simple maison au bord de la mer. Enfin il fut devant le Ver Meer, qu’il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu’il connaissait, mais où, grâce à l’article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était ros e, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. Ses étourdissements  augmentaient ; il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu’il veut saisir, au précieux petit pan de mur. « C’est ainsi que j’aurais  dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune.  » Cependant la gravité de ses étourdissements ne lui échappait pas. Dans une céleste balance lui apparaissait, chargeant l’un des plateaux, sa propre vie, tandis que l’autre contenait le petit pan de mur si bien peint en jaune. Il sentait qu’il avait imprudemment donné le premier pour le second. «  Je ne voudrais pourtant pas, se disait-il, être pour les journaux du soir le fait divers de cette exposition. »
Il se répétait : « Petit pan de mur jaune avec un auvent, petit pan de mur jaune.  » Cependant il s’abattit sur un canapé circulaire ; aussi brusquement il cessa de penser que sa vie était en jeu et, revenant à l’optimisme, se dit : «  C’est une simple indigestion que m’ont donnée ces pommes de terre pas assez cuites, ce n’est rien.  » Un nouveau coup l’abattit, il roula du canapé par terre, où accoururent tous les visiteurs et gardiens. Il était mort. »
Marcel Proust – A la recherche du temps perdu XI – La prisonnière.

Jacques-Louis David (1748-1825)

Le serment des Horaces, 1785

Ingres (1780-1867)

Le bain turc, 1859

La grande odalisque, 1814

Maniérisme et Baroque

Maniérisme : réaction à la perfection classique. Le peintre s’affranchit du souci de représenter la réalité en l’embellissant.

Baroque : Exubérance, mouvement, clair-obscur, contraste, couleur directement en aplats sur la toile, composition complexes, exagération… Le rococo ira plus loin encore.

Grunewald (1475-1528)

Retable d’Issenheim, vers 1512-1515

Pierre-Paul Rubens (1577-1640)

Descente de croix, 1612-1614

Assomption,

Le Caravage (1571-1610)

Le crucifiement de saint Pierre, 1604

La mort de la Vierge, 1506

(Le Caravage aurait choisi comme modèle, à la morgue,  une prostituée morte noyée)

Vélazques (1599-1660)

Portrait du pape Innocent X, 1649-1651

Les Ménines, 1656

Rembrandt (1606-1669)

Philosophe en méditation, 1632

Le boeuf écorché, 1655

Le Bernin (1598-1680)

Sainte Thérèse d’Avila en extase, 1652

Voûte de l’Eglise Saint Ignace de Loyola à Rome

L’apothéose de saint Ignace de Loyola, réalisé en 1685 par le jésuite Andrea Pozzo

Romantisme

Le romantisme se caractérise par une affirmation de l’individualité du peintre, un abandon des sujets antiques et religieux au profit de sujet plus personnels liés à l’actualité (Le Radeau de la Méduse de Géricault),de sujets médiévaux ou de sujets exotique (l’Afrique du Nord par exemple). La violence et la révolte y sont des thèmes recherchés. L’esthétique baroque y reste très présente par opposition au classicisme.

Géricault (11791-1824)

Le radeau de la Méduse, 1817-1818

Delacroix (1798-1863)

La mort de Sardanapale, 1827-1828

La liberté guidant le peuple, 1830

Turner (1775-1851)

Lumière et Couleur (Théorie de Goethe).  Le Matin après le déluge. Moïse écrivant le livre de la Genèse.  (1843)

L’incendie du parlement, 1835

Music Party Perworth, 1835

Réalisme

Abandon du sujet noble et impressionnant. Goût pour la réalité ordinaire, banale, laide.

Courbet (1819-1877)

La truite, 1873

Sur le site du musée d’Orsay

L’atelier du peintre, 1855

Jean-François Millet (1814-1875)

L’Angelus, 1857-1859

Manet (1832-1883)

L’aperge, 1880

Sur le site du musée d’Orsay

L’Olympia, 1863

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