Epreuve de Noël : illustrer Sarah Moon par de la musique

Pour cette photo :

Anita se demande si elle attend quelqu’un et nous propose :

« I really want to see you
Really want to be with you
Really want to see you lord
But it takes so long, my lord »

« J’ai vraiment envie de vous voir
Vraiment envie d’ être avec vous
Vraiment envie de vous voir, seigneur
Mais cela prend si longtemps, mon Dieu  »

My sweet lord – George Harrison (1970)

Sur une autre photo, on distingue une femme en mouvement, elle donne l’impression de danser…

et Anita nous propose Mandolin Orchestra  (?)

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La musique populaire qu’Adrien a choisie pour illustrer le travail de Sarah Moon est Don’t stop me now de Queen. Musique datant des années 70, il trouve qu’elle collait assez bien avec son idéal de la photo. On a l’impression que rien ne pouvait l’arrêter. Elle savait ce qu’elle voulait et était très patiente jusqu’au temps qu’elle ait cette photo tant désirée.

Pour ce qui est de la musique dite classique, il a opté pour la Valse n°2 de Dmitri Chostakovitch. Mais cette fois il a décidé d’accorder la musique avec une seule photo de Sarah Moon.

Il trouve que ce cliché se marie parfaitement avec cette musique car les deux prêtent à la danse. (Malgré que l’enfant de danse pas une valse…)

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Salim a choisi Child in Time de Deep Purple car, au début de l’émission Contacts sur Sarah Moon, celle-ci dit qu’elle a photographié presque toujours la même chose durant 30 ans. Lorsque que l’on écoute la musique on remarque une gamme de notes qui se repètent formant une mélodie qui revient pendant les trois premières minutes de la chanson avant que cela soit presque inaudible !

Comme musique classique contemporaine, il nous propose Graphique de Vytautas Bacevičius

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Justine est partie de cette photo :

Pour la musique populaire, elle a trouvé Romeo and Juliet de Dire Straits.

Si elle a trouvé que la musique de Dire Straits correspondait bien, c’est parce que en voyant cette photo, on peut se demander si ces deux femmes sont deux amies proches, deux soeurs, deux cousines ou encore un couple homosexuel. Si on prend l’hypothèse qu’elles sont un couple homosexuel, qui pose pour Sarah Moon et ses photos de mode, on peut imaginer que l’une joue le rôle de Roméo et que l’autre joue celui de Juliette. La femme de droite a le regard et le visage plus dur que celle de gauche, qui a un regard et un visage plus doux. Ces deux femmes sont habillées de la même façon et ont pourtant deux attitudes différentes, deux expressions différentes. Roméo et Juliette étaient deux êtres différents pour beaucoup de choses, leur apparence (un garçon et une fille), leurs familles tellement différentes au point de se détester, leur éducation,… Mais la chose qu’ils avaient en commun n’était autre que leur amour. Les deux femmes de la photographie sont à peu de choses près les mêmes en apparence, puisqu’elles sont toutes les deux des femmes, qu’elles sont habillées et coiffées de la même manière, mais ont peut être un caractère très différent l’une de l’autre, qui se traduirait par leur expression de visage contrastée.

Pour la musique classique, elle a trouvé trouvé Music for 18 Musicians de Steve Reich.

Lorsque nous avons regardé la planche contact sur Sarah Moon en classe, elle a pris quelques notes. Les voici : « Sarah Moon fait surtout des photos de mode, à toutes les saisons Elle part de rien et espère le hasard. Tout va subitement très vite dans cette lenteur, dit-elle. Elle va au petit bonheur la chance pour trouver l’instant décisif. Pour cette photographe, la performance est plus importante que la recherche. Puis à certains moments, elle se rend compte que l’instant décisif tant attendu était passé, tant d’heures pour une seconde… Elle préfère croire au miracle ou à la magie plutôt que de croire à la photo. »

La musique de Steve Reich, musique assez répétitive m’évoque tout cela, la lenteur, puis la vitesse, le hasard, l’espoir, la beauté de la mode, la coquetterie, le miracle, la magie, l’instant décisif tant dans la musique que dans la photographie de Sarah Moon.

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Pour cette image:

Louis nous propose Un Jour de Novembre de Leo Brouwer

Il trouve que la musique colle assez bien avec l’image. En effet, celle-ci s’appelle « Un jour de novembre » et sur la photo, la dame porte une veste. On ne peut bien sur pas deviner le mois durant lequel la photo a été prise mais on peut dire, qu’il faisait froid comme au mois de novembre. Dans cette musique, on peut ressentir de la tristesse, qui se traduit sur cette photo par la solitude de la dame, la femme marche seul, tête basse et les mains dans les poches. On peut imaginer que cette femme erre sans but dans sa vie, ou bien encore que sa vie est routinière. Cependant, par moment dans la musique, il y a des notes, un peu plus vives, comme sur la photo où l’on peut voir le reflet du soleil sur le sol. La femme marche sur celui-ci. Peut-on imaginer que, malgré la routine de la vie, nous pouvons trouver un moyen de nous en sortir ? Qu’il suffit d’apercevoir un moment de clarté.

Pour celles-ci :

il nous propose J’y suis jamais allé de Yann Tiersen.

Il met cette musique en lien avec l’exposition que Sarah Moon a réalisée à Bruxelles, en 2007. En effet, quand on va au cirque, il y a une sorte de magie que l’on retrouve parfaitement dans cette musique.

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François nous propose  la Symphonie N°3, Op. 36, de Henryk Gorecki de 1976 :

et Hôtel California des Eagles, 1976 également :

Il a choisi la première car elle montre pour lui la solitude et la tristesse exprimées sur certaines photographies mais aussi pour le coté irréel de la musique en elle-même. Elle exprime donc à la fois une facette plus réaliste et plus triste de la photographie, et une partie qui est en dehors de la réalité, une partie plus féérique et moins réaliste.

La deuxième, il l’a choisie à la fois parce qu’il s’agit d’un classique voire d’une légende du répertoire rock de l’époque, mais aussi pour le côté rêveur de la mélodie et peut être des paroles. La chanson rappelle l’aspect rêveur des personnages présents sur certaines photographies de Sarah Moon mais aussi les photographies en elles-mêmes. La musique peut aussi renvoyer à l’impression de nostalgie que nous éprouvions lorsque nous étions plus jeunes cela peut donc renvoyer aussi bien aux photographies d’enfants ou aux photographies en noir et blanc.

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