Un article du journal Le Monde
Faut-il voir dans le plan-séquence une simple occasion pour le réalisateur de montrer sa maîtrise ou de flatter l’égo du spectateur qui aura remarqué son utilisation ? Quel sens revêt-il ? Bref, à quoi sert un plan-séquence ? A l’occasion de la sortie de Birdman, dont le récit donne l’impression de se dérouler d’une traite sans montage ou presque, retour sur l’histoire de cette figure cinématographique.
Techniques de tournage, références dissimulées, tendances oubliées… Contrechamp s’arrête sur les petits trucs qui font le grand cinéma.
Retrouvez les épisodes de Contrechamp :
– 1. Le cri de Wilhelm, l’un des plus vieux mèmes du cinéma
– 2. L’effet Koulechov, comment faire croire qu’un acteur sait bien jouer?
– 3. Le placement de produit au cinéma, une invention « made in France »
– 4. La couleur d’une affiche dévoile-t-elle tout d’un film?
– 5. Comment sauver un scénario bancal?
– 6. Les réalisateurs tournent tous aux mêmes endroits
– 7. L’effet Vertigo de Hitchcock, du génie au cliché
– 8. Alan Smithee, le réalisateur fantôme
– 9. Le « fond vert », grand-père des effets spéciaux né… en 1940
– 10. « MacGuffin », héros de l’ombre de milliers de films
– 11. La recette du héros parfait
– 12. Mode d’emploi d’une bande-annonce efficace
– 13. Quel est le meilleur plan-séquence de l’histoire du cinéma ?
Pour aller plus loin :
« Attention and the Evolution of Hollywood Film », étude parue dans la revue Psychological Science en février 2010 (en anglais)
Cinemetrics, un site qui étudie la durée des plans au cinéma (en anglais)
« Lingering Shots in an Age of Quick Cuts », article paru dans The Wall Street Journal le 21 février 2013
1 commentaire