Examen de Noël 2016 : photos et illustrations musicales proposées

• L’examen consiste à faire « parler » de façon approfondie et « complexe » une photo. Vous utiliserez la théorie des mondes et celle de l’instant décisif
• Par mail, vous m’enverrez le soir de l’examen deux musiques de la même époque pour accompagner la photo choisie : une musique savante et une musique populaire. Vous expliquerez brièvement comment chacune de ces musiques fait « résonner » la photo. Adresse mail : gph.honet@gmail.com

J’accuserai réception de votre envoi. Si vous n’avez pas d’accusé de réception : me contacter à l’école.

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Choisis l’une de ces photos :

Duane Michals, vers 1960

Proposition d’Océane :

 

Sibelius – Symphony n°5 : Le son lent, triste et tout en douceur met en avant le malheur de la personne se trouvant sur la photo. Rien de bien heureux ou de positif, quelques notes parfois semblent moins tristes ce qui peut être représenté par la lueur d’espoir qui provient de la lumière de la musique… Qu’un jour il sorte de ce malheur.

!! Sibelius n’est pas, à proprement parler, un compositeur du XXème siècle, mais plutôt du XIXème

La date de 1960 est celle de l’interprétation !!

 

Jacques Brel, Ne me quitte pas : Cette chanson exprime bien le désespoir que dégage la photographie. La solitude de l’homme, et sa tristesse peut être expliquée par un chagrin d’amour. La femme qu’il aime l’a quittée ce qui le rend profondément triste. Cela explique donc qu’il est seul, dans une pièce sombre… La lumière venant de la fenêtre exprime l’espoir qu’elle revienne… Qu’elle ne le quitte pas réellement. 

 

Proposition de Valentine : 

Milton Babbitt – String Quartet 2 : j’ai choisi cette musique de Milton Babbitt ( 1954 ) car certaine note sont douces comme la photo mais d’autres sont plus rêches comme l’envie que l’homme pourrai avoir de mourir comme je l’ai mis sur ma feuille d’examen car la phot pourrait représenter la mort et les notes douces iraient bien avec la lumière aveuglante de la fenêtre qui signifie la liberté de son esprit qui meurt et repose en paix.

 

Jacques Brel – La chanson des vieux amants : j’ai choisi la chanson des vieux amants de Jacques Brel ( 1967 ) car elle rend la photographie nostalgique comme si l’homme se souvient de son amour, il se rappelle de ses souvenirs en regardant les objets sur le meuble, ouvrant un tiroir et en lisant la lettre posée sur le meuble devant lui  (voir dans mon examen signification  » nostalgie).

Proposition de Benoît :

De 5:30 à 6:35

Dimitri Chostakovitch : Quatuor n°8 en Ut mineur Opus 110 : dans cette musique et dans le passage sélectionné, cela peut représenter les différentes humeurs du personnages par rapport à la façon dont l’auteur a voulu le représenté. Au début la musique est calme, paisible comme la face claire d’un personnage et puis la musique s’emballe comme ce qui peut être avec les hommes quand ils agissent mal. 

https://youtu.be/hajBdDM2qdg

Marvin Gaye – I Heard It Through The Grapevine : dans cette musique les paroles de l’auteur disent qu’il a peur de se perdre, donc le personnage représenté, car s’il a réellement un côté sombre en lui, il peut avoir peur de se perdre et donc de perdre ce qu’il a de plus cher 

Proposition de Lora-Lee :

Simon & Garfunkel – April Come She Will : Je trouve que cela traduit bien la tristesse que l’on retrouve dans cette photo. Elle rajoute de la nostalgie. Elle permet également de se mettre « dans » la photo. Elle est immersive et permet de se concentrer sur ce sentiment de tristesse.

03:05 à 04:20

Marcel Landowski – Symphonie n° 2 : Je trouve que cela donne une dimension inquiétante à la photo. On n’a plus l’impression de se retrouver face à un « mort » mais face à une bête surnaturelle. Ça traduit un malaise qui prend la place de la nostalgie.

Joseph Koudelka 1987

 

Proposition de Cloé :

Six Marimbas réalisée par Steve Reich en 1987. Dans cette musique savante, on peut raccrocher les petits bruits que l’on entend aux pas de chien. Dans la photo, on n’imagine que l’animal est en action, qu’il marche,qu’il court. Les bruits représentent les pas du chien. 

https://youtu.be/zFwaRmpzvjo?t=2m29s

Là-Bas (1987) de Jean-Jacques Goldman

Temps: du début de la musique à 2’29 

Explications: j’ai choisi cette chanson car dans la photo, nous avons un vaste paysage presque déserté. Ce qui nous touche le plus dans l’œuvre, c’est l’élément central: le chien se trouvant au centre de l’image. Il a l’air seul, laissant un dernier regard sur son « maître ». J’ai l’impression que le chien va s’en aller vers l’infini, l’étendu ainsi que l’inconnu représentant l’arrière-plan de la photo avec le chemin couvert de neige dont on ne voit la fin. « Là-Bas » représenterait l’endroit énigmatique de cette œuvre. Dans la chanson, nous pouvons entendre « Libre continent sans grillages », la bête pourrait très bien aller vers celui-ci. De plus, je trouve que le début de la chanson nous laisse une impression de suspens tout comme la présence du chien sur l’image. 

Proposition d’Eva :

Pour ce qui est de la musique contemporaine, j’ai choisi une musique de Alois Hába, qui est un auteur tchèque (1893-1973). J’ai choisi un auteur tchèque car le photographe, Josef Koudelka, est d’origine tchèque, bien qu’il soit né en France. 

J’ai choisi la Suite for clarinet and piano op. 100 (1969) car je trouve que la clarinette, accompagnée du piano, arrive à exprimer un côté un peu mystique, voire laisse place à un certain suspense. Aussi, la musique est assez joyeuse en soi, malgré son revers mystérieux. cette joie pourrait exprimer l’envie de mouvement de l’animal.

Pour la musique populaire, j’ai choisi une musique de Billie Holiday, Strange Fruit (1939), soit une musique sortie an après la naissance du photographe. j’ai choisi cette époque car je trouve que certaines des vieilles musiques, et dont les chanteuses ont un timbre de voix un peu tremblant, donne une petite touche « d’horreur » et mélancolique, ce qui ramènerait à ma théorie des deux mondes, dont l’un était celui de la solitude et de l’incertain. 

 

Joseph Koudelka, 1968

Proposition de Maryne :

Et voici la musique savante que j’ai choisie : Nicolas Flagello (1928-1994) : Symphony No. 1 (1968)  ; de 14.40-15-20 

Pourquoi : pour moi cette musique colle bien a l’image. Elle lui donne un coté plus dramatique et violent comme la guerre pourrait l’être. Les soldats sont-ils là pour aider ? pour nuire ? Le regard que lance le soldat est menaçant un peu comme cette musique. 

https://youtu.be/yWP6Qki8mWc

The Beatles « Help » Live 1965 : Pourquoi: J’ai choisi cette musique en particulier car je trouve les paroles en adéquation avec la situation, un appel à l’aide d’un être en détresse a une force supérieur qui est supposé pouvoir l’aider. De plus, le rythme assez rapide tranche bien avec l’image qui elle semble assez strict. 

 

Henri Cartier-Bresson

Proposition de Julien :

 

La partie de la musique qui est intéressante est entre 5min22 et 8min16, cette oeuvre musicale se nomme Loosin Yelav. 

Luciano Berio, Folk songs : Pourquoi ai-je choisi cette musique savante ? : Tout simplement car celle-ci a un rythme lent tant au niveau musical que vocal, et ceci est en accord avec la photo qui représente une certaine lassitude. La lassitude pouvant être reliée à l’ennui, à la lenteur des événements,  à l’absence d’action, je trouvais que cette musique, très douce et chaleureuse (référence à l’été, la période de la photo) sans pour autant être triste, illustrait bien la lenteur, la non-action présente sur la photo.

Gilbert O’Sullivan – Alone Again : Pourquoi ai-je choisi cette chanson ? : Je la trouvais à la fois très hit été, elle rappelle les vacances, c’est une instrumental qui me plairait bien si j’avais à penser à des vacances passées. Et si je parle de l’été c’est car la photo se passe apparemment en Juillet, donc en été. Le titre de la chanson à un lien également avec le choix que j’ai fais; Alone again, cela me fait penser à ces enfants, ces chiens, les enfants bien qu’ils soient en duo, semblent être seules avec eux même, ils n’ont pas de réels interactions entre eux, c’est ce pourquoi j’ai choisi cette chanson, car elle fait référence à la solitude de chaque figure présente sur la figure. Même les adultes, car ils sont écartés des enfants.